Une « pharmacie » grecque
Une « pharmacie » grecque
Pharmacies anciennes, 8. Visages de l'officine
Pierre-Paul Darigo
Ed. Sopel. Imp. Blin et Fils
Paris, 1971
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H. 41,8 cm - L. 27 cm
À la manière des vases grecs à figures rouges, Darigo illustre un asclepion, temple dédié au dieu grec de la médecine, comme en attestent le coq et les serpents sur le fronton. Des sculptures monumentales d’Asclépios avec son bâton et de sa fille, Hygie, enlacée par un serpent, encadrent l’entrée. Quatre ex-voto aux formes anatomiques attestent de guérisons antérieures. Un intérêt tout particulier est porté au rendu de la musculature du blessé, couché au pied des marches.
Les malades, pour être admis, étaient purifiés par une série de bains, onctions et sacrifices. Pendant leur sommeil, Asclépios leur apparaissait en songe. Le lendemain, le malade transmettait alors aux prêtres médecins le traitement ordonné par le dieu.